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UNE FAMILLE DE RENARDS POSE POUR MOI

Dernière mise à jour : 13 nov. 2021

Mon plus beau souvenir de photographe animalière et de nature est en lien avec une rencontre autant inusitée, non planifiée, qu’adorée.


En effet, cela a eu lieu lors de nos vacances estivales en 2020. Nous étions tout au bout de la route 138, et bien honnêtement pas au sens figuré, mais bien en réalité. Dans la petite municipalité nommée Kegaska, celle-ci a été bâti sur une pointe de terre entre deux baies (baie Muddy et baie de Kegaska). Nouvellement reliée par voie terrestre, elle constitue actuellement l'extrémité est de la route 138. D’ailleurs à notre arrivée sur place, nous avons pris notre selfie devant l’affiche FIN 138, comme tous les visiteurs le font traditionnellement d’office.


Nous venions à peine d’installer notre campement quand comme toujours, je m’apprête à partir à la découverte de notre environnement et bien entendu, mon Nikon en main. Dès lors, j’ai le sentiment d’être observée… Je lève les yeux de mon appareil et je vois à 7-8 mètres de moi, un renard argenté qui me fixe du regard. C’est la toute première fois que je rencontre un renard et je ne sais pas trop, à ce moment précis, si je dois avoir peur ou non. Mais c’est plus fort que moi, je lève doucement mon appareil et commence à prendre quelques clichés. Il se laisse faire, on dirait même qu’il prend la pose. Quelques minutes plus tard, sans hâte et calmement, il prend route et s’éloigne. Je le suis du regard et suis en mesure de voir qu’il se dirige vers une petite colline pas très loin.



C’est alors que je me rends compte que ce n’est pas le seul renard et que ce n’est pas un lui, mais plutôt une elle. Car elle a rejoint deux renardeaux roux. Je réalise donc que c’est la maman de ceux-ci. C’est incroyable, je crois rêver… J’ai à une centaine de mètres de moi le terrier d’une famille de renards. La photographe de faune et de nature en moi est fébrile comme jamais. Quelle chance s’offre à moi de prendre en clichés ces magnifiques bêtes. Qui plus est, j’en rêve depuis si longtemps!


Heureusement, mon appareil est coiffé de son téléobjectif et donc je réussis à mitrailler ces jolies petites choses d’où je me trouve. Nous sommes en fin de journée et la lumière est fabuleuse.


Un peu plus tard, je vois la maman repartir chercher de la nourriture pour ses rejetons. Les renardeaux restent sur la butte et jouent ensemble. Je décide donc de me rapprocher un peu. J’avance doucement et je prends des images, j’avance encore et je prends d’autres images… Je finis par me retrouver à quelques mètres d’eux. Mon cœur bat si fort d’excitation et d’admiration. La lumière est encore plus fabuleuse, d’un beau doré qui semble caresser le poil déjà orangé de ces deux adorables petites bêtes. Je suis prudente, me déplace et prends mes centaines de photos tout en douceur. Je ne veux aucunement déranger l’équilibre naturel de cette petite famille. Les petits jouent devant moi, me jettent un coup d’œil de temps à autre, mais surtout et pour mon plus grand bonheur, ils semblent également poser pour moi et mon appareil. Après plusieurs minutes d’extases, je décide que c’est assez, que je vais les laisser tranquilles.


Glissez la grande image pour voir les autres...


Au retour, une autre surprise m’attend. J’aperçois le papa. Roux comme les petits, mais avec les deux pattes de devant d’un noir de jais. Il se prélasse aux rayons du soleil couchant à environ 500 mètres du terrier. Probablement qu’il surveille sa progéniture de loin, qui sait. Lui aussi, je le prends en photo trônant fièrement sur son rocher.



Me revoilà à notre campement le cœur plein de bonheur, la tête pleine de beaux souvenirs et ma carte mémoire remplie de magnifiques images que je vous partage ici-bas.






Au plaisir de vous raconter d’autres belles aventures.


Nath














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